Merci au NouveauLyon pour article !
Pourquoi avez-vous souhaité créer City Real Estate, avec Johanne Lépine Devolfe, il y a deux ans ?
« Après avoir travaillé dans différents cabinets, nous avions envie de voler de nos propres ailes avec une société à notre image, portant nos valeurs. Il ne s’agit pas de réinventer le métier mais d’être proches de nos clients en leur apportant une vraie valeur de conseil au-delà de la transaction pure. Un chef d’entreprise est énormément pris. En tant que locataire, il ne sait pas toujours ce qu’il doit faire avec son bail commercial ou professionnel. En tant que propriétaire, plusieurs leviers peuvent également permettre de l’accompagner dans une stratégie immobilière différente. Nos clients sont très réceptifs à ces conseils car l’immobilier est la deuxième ligne la plus coûteuse après les salaires. En les accompagnant pour anticiper, on leur permet de faire des économies. Nous ne sommes pas dans le « one-shot » mais dans le conseil et la proximité. »
Est-ce votre seul métier ?
« Nous faisons également du conseil en matière de transaction mais aussi d’investissements pour les personnes en recherche du revenu locatif, soit pour placer de l’argent, soit pour s’assurer une rente patrimoniale. Plutôt que du logement, nous essayons de les orienter vers du tertiaire, qui a l’avantage d’être très sécurisé grâce aux baux commerciaux. L’essentiel de notre activité est axé sur le bureau. »
Qu’est-ce qu’un client potentiel va trouver chez vous qu’il ne trouvera pas ailleurs ?
« City Real Estate propose du cousu main.
Nous prenons un cahier des charges que nous creusons au maximum pour aboutir au produit parfait. Nous mettons notre réseau à disposition de nos clients également, un avocat spécialisé en immobilier ou droit des sociétés, un aménageur pour les bureaux, un spécialiste du mobilier ou un assureur par exemple. Nos clients apprécient cette démarche car nous leur offrons non pas une prestation immobilière mais un service complet pour que son projet se déroule parfaitement. »
La demande a-t-elle évolué avec la crise sanitaire ?
« Le covid a eu un impact sur la réflexion des chefs d’entreprise par rapport à l’immobilier.
Il a été dit que ça allait automatiquement amener les sociétés à réduire de 20% leurs espaces. C’est en partie vrai pour les structures qui comptent plus de cent salariés, mais pas pour les TPE et PME qui sont nos clients principaux, ils ont toujours besoin de s’agrandir …
En représentant 70% de la demande, ce sont ces TPE et PME qui font le marché lyonnais. Celui-ci se porte très bien avec 295 000 m2 de bureaux placés en 2021.
Nous sommes donc en phase avec le marché.
Un autre critère rentre en compte aujourd’hui : les chefs d’entreprise veulent apporter plus en confort à leurs salariés et ont donc besoin d’espace. Nous le constatons avec les opérations que City Real Estate a réalisées : vente à investisseur de 4 000 m2 au 69 rue de la République, dans laquelle nous avons installé la Ville de Lyon sur la moitié de la surface totale ; installation de la SPL Part-Dieu dans l’immeuble le Laser, de Dynacité sur plus de 600 m2 dans le 6ème arrondissement. Nous venons également de réaliser une belle opération en Techlid en vendant un bâtiment de 3 800 m2 à usage mixte (bureaux et locaux d’activité) »
Quelles sont vos perspectives ?
« Nous sommes très en avance sur notre prévisionnel, mais la volonté n’est pas de s’agrandir.
City Real Estate compte cinq personnes et nous n’entendrons pas aller au-delà de six ou sept collaborateurs afin que chacun s’épanouisse dans la société. »
François FROMONT – Président